Plan Pauvreté : l’enjeu d’une mise en oeuvre rapide s’impose

PLAN PAUVRETÉ : l’enjeu d’une mise en œuvre rapide s’impose 

 Le Monde  du 13 /9/2019 page 11

Lancé il y a un an, “la stratégie de lutte contre la pauvreté” avec 21 mesures et 8,5 milliards d’euros sur 4 ans tarde à se concrétiser vu son ampleur mais peut-il en être autrement ??

Les acteurs sociaux ont été invités à débattre les 12 et 13 septembre derniers à Aubervilliers en présence notamment des ministres concernés.

Au-delà des mesures envisagées, certains redoutent le temps trop long (2023) pour que cette stratégie produise ses effets (Véronique Fayet présidente du Secours Catholique).

Une revalorisation des prestations est souhaitée dans tous les cas ; le RSA ne représentant que 40% d’un SMIC (pour rappel 60% à sa création), les APL ont baissé, les retraites et allocations familiales augmentant moins vite que l’inflation…

Sur le fond ce sont, bien sûr, les mesures sur la reprise d’activité avec l’accompagnement et l’insertion qui doivent être privilégiées.

Le sujet sensible d’un revenu universel d’activité (R.U.A) prévu par le plan pauvreté fusionnant plusieurs aides en une seule ne cesse pas d’inquiéter. Il ne devrait être effectif avant 2023 et pose des questions : y aura-t- il de nouveaux bénéficiaires notamment les jeunes ? Le gouvernement raisonne lui de son coté à enveloppe constante !

Certaines mesures ont commencé à se concrétiser comme par exemple les mesures pour la petite enfance (accueil des enfants des parents en insertion, les petits déjeuners gratuits, les cantines scolaires à 1€ par jour en milieu rural etc…).

Il est intéressant de constater que d’ores et déjà, l’État a contractualisé avec la quasi-totalité des départements un programme d’accompagnement des précaires, des chômeurs et des jeunes sortant de l’aide sociale à l’enfance…

À la fondation Abbé Pierre, on se félicite de cette dynamique territoriale mais on évoque aussi le nécessaire “changement de dimension” qu’implique le plan : l’accès au logement du fait plus particulièrement des restrictions budgétaires chez les bailleurs sociaux…

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/12/un-an-apres-le-lancement-du-plan-pauvrete-les-associations-s-impatientent_5509538_3224.html

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